Le Mozambique est actuellement en proie à des violences post-électorales ayant éclaté après l’annonce des résultats des élections le 24 octobre 2024. En effet, la commission électorale a déclaré que Daniel Chapo, le candidat du parti au pouvoir FRELIMO, avait remporté l’élection présidentielle avec 71% des voix. Les résultats ont été contestés par l’opposition, qui a allégué des fraudes et des manipulations électorales. L’appel aux manifestations pacifiques par l’opposition a commencé dans plusieurs villes du pays, notamment Maputo, la capitale. Cependant, ces manifestations ont rapidement dégénéré en violences, avec des affrontements entre les manifestants et les forces de sécurité.
Ainsi, les premiers jours de violence ont duré environ une semaine, du 25 octobre au 1er novembre 2024. Pendant cette période, des dizaines de personnes ont été blessées ou arrêtées, des biens ont été détruits. En répondant par la force, les autorités ont déployé des forces de sécurité supplémentaires dans les zones touchées. Toutefois, les mesures prises pour rétablir l’ordre ont été critiquées par certains, qui les ont jugées disproportionnées et excessives. Selon les dernières informations, le nombre de victimes des affrontements entre manifestants et policiers est passé à plus de 100. Face à cette situation, des réactions internationales ont été émises avec des appels à la retenue et au dialogue de la part de l’Union africaine, des Nations Unies et d’autres organisations.
L’Union africaine a réagi rapidement à la situation en lançant un appel au calme. Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, a exhorté les autorités et les acteurs politiques à privilégier le dialogue et à éviter toute forme de violence. L’appel au calme de l’Union africaine est un pas dans la bonne direction, mais il est essentiel que les parties prenantes travaillent ensemble pour trouver une solution pacifique et durable à la crise. Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a également exprimé sa préoccupation face à la violence et a appelé à la retenue.
Ces violences post-électorales mettent en évidence les tensions et les divisions existant dans le pays. Les autorités doivent prendre des mesures pour répondre aux préoccupations de l’opposition et des citoyens, et pour garantir que les droits de l’homme soient respectés. Les organisations internationales doivent également continuer à jouer un rôle actif pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région. Les conséquences des violences post-électorales au Mozambique sont déjà visibles. En outre, l’économie du pays a été touchée, avec des pertes estimées à plusieurs millions de dollars. Les investissements étrangers ont également été affectés, avec des entreprises ayant suspendu leurs activités dans le pays. Les violences ont aussi un impact sur la population civile, des personnes ont été blessées ou déplacées. Les organisations humanitaires comme l’OIM, CARE et SOLIDARITÉS INTERNATIONAL ont lancé des appels à l’aide pour répondre aux besoins des personnes affectées, afin de fournir une assistance vitale.
En conclusion, les violences post-électorales au Mozambique sont une source de préoccupation à l’échelle internationale. Les autorités doivent prendre des mesures pour répondre aux préoccupations de l’opposition et des citoyens, et pour garantir que les droits de l’homme soient respectés. Les partenaires internationaux doivent également continuer à jouer un rôle actif pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région. Par conséquent, il est essentiel que les parties prenantes travaillent ensemble pour trouver une solution pacifique et durable à la crise.