L’exploit de la méthode « tester-tracer-isoler » dans la lutte contre le coronavirus en australie et en nouvelle-zélande

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A l’aide d’une stratégie de lutte contre le Coronavirus (SARS-CoV-2) adossée sur des confinements locaux stricts dès la survenue de cas, et une méthode de « tester-tracer-isoler » opérante, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont pu empêcher la propagation du virus et garantir sereinement la santé de leurs populations.

En effet, la méthode « tester-tracer-isoler » a pour objectif de réaliser un taux d’indice réduit ou faible dans un registre de 10 cas pour 100 000 habitants. Pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande, pour atteindre ce cap, il faut en ligne de mire un objectif zéro. Il s’agit de combiner une politique d’élimination à celle de neutralisation progressive du Covid-19. De manière globale, cette méthode consiste à empêcher toute circulation du virus sur le territoire national en écrasant la moindre recrudescence épidémique.

Bien évidemment, cette stratégie passe par la fermeture des frontières aux étrangers non-résidents et la mise en quatorzaine obligatoire de toute personne entrant dans le pays. Cela a été fait en Australie et en Nouvelle-Zélande aux premières heures de l’épidémie, avec une rigueur exemplaire. Par ailleurs, en mobilisant les outils de défense comme les technologies de traçage ces pays ont pu pister même les personnes ayant échappé à leur mise en quarantaine. En promouvant l’auto-isolement en cas de contamination, ces Etats ont mis en place un système continu de test des voyageurs et des étrangers entrant dans leurs territoires et l’obligation des tests quotidiens pour les fonctionnaires et les salariés. Toutes ces mesures participent au renforcement du cordon sanitaire frontalier des deux pays avec un confinement souple et des mesures barrières moins strictes appliqués aux populations.